mercredi 15 septembre 2010

Manic Street Preachers - Postcards From A Young Man



Chloé:

On peut (et dans ce pays on ne se gêne pas pour le faire) tout reprocher aux Manic Street Preachers. Leur prétention, leur côté moralisateur, les désastres capillaires de Nicky Wire… Mais ce qu’on ne leur enlèvera jamais, c’est bien leur faculté à rebondir, sans cesse, jamais où on ne les attend, et avec toujours autant de conviction (et de mauvaise foi), après 20 ans de carrière. Ajoutez à cela un sens aigu de la contradiction, qui les fait renier tour à tour chacun de leurs albums, et vous obtenez la discographie la plus hétérogène et déconcertante qui soit, comme l’oeuvre d’un groupe aux personnalités multiples. Il y a à peine plus d’un an, Journal For Plague Lovers avait eu le mérite de chasser du grenier un fantôme encombrant ; en utilisant les derniers textes de Richey Edwards, les Manics renouaient avec une critique unanime tout en clôturant un long chapitre de leur histoire personnelle. Un album riche de sens et en émotions, indispensable mais éprouvant, et qui laissait la mission quasi-impossible de faire mieux avec le disque suivant. Comme après le lugubre The Holy Bible en 1994, le groupe a ensuite naturellement éprouvé le besoin vital de respirer, de reprendre des forces, et d’occuper à nouveau les terrains sûrs de la pop glorieuse et radio-friendly. À ce petit jeu là, les Manics nous ont habitué au meilleur comme au pire. Si en 1996 Everything Must Go avait fait l’unanimité par ses hymnes grandioses et ses guitares rutilantes, il y a trois ans Send Away The Tigers avait comme un goût de vieux chewing-gum : trop américain, édulcoré, et insipide.
Pour leur dixième opus, les Manics décident donc de changer radicalement d’ambiance. Adieu élitisme, son brut et thèmes obscurs, (re)bonjour popularité et hymnes taillés pour les stades. Postcards From A Young Man se veut être « one last shot at mass communication ». Et le groupe n’y va pas avec le dos de la cuillère : depuis juin, ils enchaînent les promos à un rythme effréné, et Nicky, le technophobe de la bande, est devenu accro à Twitter. Toute la presse musicale britannique, des grands patrons jusqu’au stagiaire qui fait le café dans les bureaux du NME, s’est ensuite vue inviter à un concert privé, histoire de se mettre tout ce beau monde dans la poche. Ce cirque commençait presque à faire peur. Et je dois dire qu’en écoutant le premier single, (It’s Not War) Just The End Of Love, puis les courts extraits disponibles sur Amazon, j’ai émis l’ombre d’un doute : suis-je en train d’écouter le nouveau Take That ?! Le clip, montrant l’impeccable Michael Sheen roulant la pelle la plus longue de toute sa vie à Anna Friel sur une table de jeu d’échecs eut au moins le mérite d’être hilarant (Wire parle de « hidden repressed communist sexual tension », je cherche toujours le côté caché et réprimé). Et lorsque j’écoutai enfin l’album pour la première fois, j’étais comme avant un match de l’équipe de France : je m’attendais vraiment au pire.
Verdict, track by track (j’ai beau eu retourner la question dans tous les sens, impossible de résumer un tel disque - désolée).
(It’s Not War) Just The End Of Love ouvre donc cet album, et avec son titre plus que lourdaud, peine toujours à me convaincre. Les guitares sont pompées sur Tonight, Tonight des Smashing Pumpkins, et malgré tous les violons et la meilleure volonté du monde, la chanson retombe comme un soufflé au moment du refrain. Dans l’ensemble pas désagréable, mais peut mieux faire. Passons donc à l’éponyme Postcards From A Young Man, déjà plus inventif, plus enlevé, plus « Manics ». Les violons sont toujours là, et il faudra s’y habituer jusqu’à la fin de l’album. Pour paraphraser Simon Price, « il y a plus de cordes dans ce disque que dans le sac de Rafael Nadal ». Les paroles de Postcards confirment l’impression qu’on commençait à avoir depuis quelque temps, Nicky Wire reste et restera toujours un grand nostalgique, un incorrigible sentimental. Ce « young man », s’agit-il de Richey ? Du Nicky de 20 ans qui écrirait à celui de 40 ans ? De façon plus inhabituelle, Wire, la grande gueule qui a toujours raison, admet pour la première fois avoir des regrets et des torts : « I’m quite prepared to admit I was wrong », mais cette confession ne semble lui donner que plus d’ambition et de force pour affronter le futur : « this world will not impose its will, I will not give up and I will not give in », chante James Dean Bradfield accompagné d’une chorale, qu’elle aussi on réentendra plus tard.
Vient ensuite l’un des titres les plus attendus, Some Kind Of Nothingness, avec la participation de Ian McCulloch, véritable idole des quatre adolescents, alors qu’à 16 ans ils devaient prendre le bus jusqu’à Cardiff (le bout du monde !) pour trouver les disques d’Echo and the Bunnymen. Le texte ici est explicitement destiné à Richey : « the truth meant more to you than love », « remember you, stretched out in the sun, all alone, forever », avec une nouvelle fois l’occasion de se pencher sur le passé : « still and lonely like an old school photograph ». Les cordes et les chœurs quasi religieux (vous avez dit « gospel » ?) dominent la chanson et ne la rendent que plus émouvante. La voix de McCulloch, un peu moins pénétrante que par le passé mais toujours aussi unique, ajoute à tout cela une ultime touche de mélancolie. L’album vient tout à coup de prendre pas mal d’altitude.
The Descent (Pages 1&2), avec ses premières notes copiées sur le début de The Everlasting, et ses rimes un peu faibles, nous fait légèrement redescendre sur terre. L’ensemble est agréable à écouter mais aucune émotion ne se dégage vraiment, passons vite à la suite avec Hazelton Avenue. Pour être honnête, c’est impossible de se décider sur une chanson pareille. Elle est tellement mièvre et prévisible que ça la rend presque jubilatoire. Ça ressemble à une parodie d’un tube pop des années 90, d’ailleurs l’intro est un pur plagiat de It Ain't Over 'Til It's Over de Lenny Kravitz (une fois de plus je remercie Anne-Sophie pour ses connaissances infinies - je l'avais sur le bout de la langue mais impossible de le sortir). Un titre extrêmement perfide et efficace puisque cette mélodie refuse désormais de me quitter l’esprit.
Auto-Intoxication revient enfin aux choses sérieuses avec ses guitares acérées et une rythmique implacable, la deuxième partie de la chanson étant le premier véritable moment de rock ‘n roll du disque. Il était temps. Le texte lui se veut une réflexion sans concession sur l’industrie musicale actuelle « welcome to the new slave trade », ça commence à chauffer, je pousse un autre soupir de soulagement. Golden Platitudes, première ballade de l’album, commence ensuite tièdement mais trouve elle aussi tout son intérêt dans sa seconde partie, lorsque les chœurs plus magiques que jamais prennent littéralement le pouvoir et renouent avec la grandeur déjà entendue sur Some Kind Of Nothingness. On souhaiterait intérieurement qu’ils ne s’arrêtent jamais de chanter, et c’est bien la première (et la dernière) fois que je parle de cette façon d’une chorale. Avis aux cyniques et aux snobs, vous allez détester. Une fois de plus il est question de leur jeunesse perdue « What happened to those days ? When everything seemed possible, (…) where did it all go wrong ? ». Les cyniques n’aimeront pas la prochaine non plus, I Think I’ve Found It, mais là je ne vous le reprocherai pas. Mélodie pauvre, paroles d’une banalité assez affligeante (désolée James), et est-ce une… mandoline que j’entends ?! Non, non, juste non.
Et là, au moment où l’album pourrait commencer à s’essouffler, arrive LE gros morceau, le rouleau compresseur qui détruit tout sur son passage, le titanesque A Billion Balconies Facing The Sun. Avec son titre dramatique au possible, c’est un morceau de pur rock ’n roll, profond, riche, et diablement excitant. La basse est signée Duff McKagan, ancien Guns ’N Roses et autre héros de jeunesse du groupe. Décidément la présence de guests les inspire drôlement. James nous offre quant à lui non pas un, mais deux solos de guitare, démentiels comme à leur habitude, à faire pâlir Slash de jalousie. Un futur classique. Un autre retour aux sources pour All We Make Is Entertainment, très Queenesque dans l’esprit, et aux paroles enfin clairement politiques, sur l’état actuel du Royaume-Uni, qui, je cite Nicky, « préfère sauver les banques plutôt que Cadbury, le meilleur chocolat du monde ! ». C’est vrai qu’on ne rigole pas avec le chocolat.
Ensuite sur le papier, on a eu très peur : « Nicky Wire au chant et Sean Moore à la trompette ». Et à vrai dire à la première écoute ce n’était pas gagné non plus. Et pourtant, The Future Has Been Here 4 Ever se révèle être la bonne surprise de cet album. Une chanson subtile, pleine de nuances, sans maniérisme ni envolée lyrique, juste un titre brillant par sa modestie. Les Manics ? Modestes ? Je ne pensais pas que j’écrirais ça un jour. On pardonnera donc la maladroite référence au Parrain III (non Nicky tu n’étais vraiment pas obligé). Pour finir, les riffs malsains de Don’t Be Evil, diatribe contre la toute-puissance de Google et le conformisme dans lequel le monde moderne nous a enfermé : « don’t be evil, just be corporate, and fool the world with your own importance ». Un dernier titre qui prouve que malgré toute la nostalgie déversée jusqu’à maintenant, le groupe garde en eux cette colère et ce sens de la contradiction que peu de groupes ont su conserver après une telle longévité.
Les Manic Street Preachers signent donc ici un album étonnant. Hyper commercial, mais honnête, complexe dans le fond, limpide dans la forme, nostalgique mais optimiste. Une fois de plus, ça ne ressemble à aucun de leurs précédents albums, tout au plus peut-on lui reconnaître la luminosité aveuglante d’Everything Must Go et la mélancolie insidieuse de Lifeblood. Postcards From A Young Man est un instantané du groupe tel qu’il existe aujourd’hui, avec son assurance, ses faiblesses, et toujours cette envie de défendre les idéaux auxquels ils croient depuis toujours. Entre les stupidités prémachées qui se vendent par millions, et le secteur indépendant qui survit plutôt bien mais qui n’a pas grand-chose à dire, les Manics se posent plus que jamais en troisième voie, et prouvent une nouvelle fois qu’il est possible de faire de la musique intelligente et excitante, accessible et exigeante. One last shot at mass communication ? On espère vraiment pas que ce soit le dernier.


Magali:

Je crois qu’il n’existe aucun groupe plus paradoxal que les Manic Street Preachers. Attardons-nous un peu sur ses membres. D’un côté nous avons James Dean Bradfield, chanteur, guitariste et compositeur aux allures de (petite) brute épaisse qui s’avère être un fan des Supremes doux comme un agneau. De l’autre le bassiste, parolier et fée du logis Nicky Wire arbore fièrement robes à fleurs et bijoux Claire’s, voue un culte aux aspirateurs Dyson et utilise du dentifrice en guise de maquillage. Mais derrière ce look de prostituée kawaï se cache un homme qui a publiquement insulté tous les groupes de la création, un sober sociopath combattant sans relâche les parasites musicaux et... les acariens.
Parlons également de Richey Edwards, guitariste inutile et parolier formidable qui a littéralement disparu dans la nature en février 1995. Richey voulait vendre des millions d’albums mais inondait ses chansons de références bien trop obscures pour que les masses puissent adhérer. Il rêvait d’écrire de grandes chansons politiques mais était au sommet de son art lorsqu’il parlait de ses propres tourments. C'est finalement Nicky qui écrira cette chanson engagée et universelle avec le tube A Design For Life.

Alors que l’an dernier sortait dans la plus grande discrétion, sans promotion et sans single l’excellent Journal For Plague Lovers, entièrement composé des textes de Richey écrits 14 ans plus tôt, le groupe s’apprête désormais à publier en grande pompe Postcards From A Young Man. Tournée interminable dans toute la Grande-Bretagne, vidéo avec Michael Sheen et Anna Friel, album en édition collector limitée spéciale fans fortunés etc.
Si Journal For Plague Lovers fait l’unanimité parmi les fans, ce nouvel album divise avant même sa sortie, provoquant des crises de nerfs chez les drama queens révoltées par les propos ô combien choquants de Nicky qui déclare vouloir renouer avec le succès commercial. Les grands moralisateurs indés en ont pleuré des larmes de sang, couinant à longueurs de messages sur le forum Forever Delayed que leur histoire intensément intense avec le groupe se terminait ici, prouvant par la même occasion qu’après vingt ans de phrases chocs Wire arrive encore à provoquer le chaos partout où il passe.

Évidemment beaucoup de fans détestent déjà cet album et je peux comprendre pourquoi. Les amateurs de sobriété et de bon goût auront l’impression de se faire poignarder les oreilles, en revanche ceux qui arrivent à apprécier Know Your Enemy ou Send Away The Tigers aimeront ce disque pour ce qu’il est: une minute de récréation pour un groupe sans doute encore marqué par l’éprouvant Journal et qui décide de se faire plaisir en invitant ses héros et en enregistrant des chansons grandiloquentes. Après tout Nicky nous avait prévenus et pour une fois il ne nous a pas menti.
Le choix de (It’s Not War) Just The End Of Love en tant que premier single demeure pour moi un mystère, je me demande comment cette chanson tristement banale arrivera à convaincre les auditeurs à s’intéresser à l’album et surtout à se frayer un chemin dans les charts.
Contrairement aux autres morceaux la production est plutôt sobre mais le contraste avec la rugosité de Journal For Plague Lovers est frappant. Postcards est une avalanche de cordes et de chœurs parfois très bien intégrés (Some Kind Of Nothingness), parfois ridicules (The Future Has Been Here Forever, titre chanté par Nicky et par conséquent considéré par 90% des fans comme la chanson-blague de l’album), l’ensemble est clairement taillé pour le live et le public ne manquera pas de handclapper à l’unisson.

Absolument jubilatoire, Some Kind Of Nothingness (en duo avec Ian McCulloch des magnifiques Echo And The Bunnymen) a tout du potentiel futur single avec sa montée en puissance irrésistible et ses chœurs qui donnent envie de chanter à plein poumons avec 10000 personnes. En revanche l’effet est tout de suite moins réussi sur Postcards From A Young Man qui démarre plutôt bien mais dont la fin absolument risible pourrait servir de générique à une émission de TF1 où Nikos Aliagas crierait, en larmes, «Croyez en vos rêves! Cette aventure, ce n’est que du bonheur!». Sérieusement, entendre James hurler «I will not give up and I will not give in» sur fond de cordes et de gospel n’a rien d’épique mais l’instant risque d’être particulièrement savoureux en live.
Globalement les chansons de Postcards sont d’agréables ritournelles qui se sifflotent sous le soleil (Hazelton Avenue, I Think I Found It et sa mandoline Gigi l’Amoroso plutôt rigolote, Golden Platitudes dont les lalalala feront mouche en concert) ou bien des morceaux «sautons joyeusement sur le lit tels des champions de air guitar» (A Billion Balconies Facing The Sun, Don’t Be Evil). Rien ne bouleverse, rien ne transcende et malheureusement presque la moitié du disque est plutôt anecdotique, un peu comme un chocolat viennois avec une montagne de crème chantilly mais un cacao un peu fade.

Ceux qui s’attendent à un disque facile d’accès et divertissant seront ravis. Mais si l’on considère que les Manics comptent sur cet album pour revenir sur le devant de la scène, alors la réussite est loin d’être totale. Sans doute suis-je un peu trop pessimiste mais il me semble que l’arme fatale pour arriver en tête des charts s’appelle un tube, or je n’en vois aucun dans ce disque hormis peut-être Some Kind Of Nothingness. Il y a bien quelques chansons accrocheuses mais aucune ne me semble assez solide pour être un futur hit et une débauche d’arrangements ne remplacent pas une grande mélodie. Motorcycle Emptiness ou A Design For Life avaient tout, un refrain mémorable, une écriture superbe, un texte marquant et il suffit de voir la réaction du public durant les concerts pour comprendre que ces morceaux sont intemporels.

James Dean Bradfield explique clairement que les textes de Richey ne l'inspirent pas de la même manière que ceux de Nicky et encore une fois la différence est flagrante. Jamais James et Sean ne sont aussi bons que lorsque les textes tarabiscotés de Richey les poussent dans leurs derniers retranchements. Leurs compositions sont en général percutantes et dépouillées de tout effet inutile, le chant de James transpire l’agressivité ou la mélancolie. Richey n’était pas un musicien mais un auteur et se préoccupait peu des «règles» de compositions. Nicky, beaucoup plus traditionnel, ne les oblige pas à écrire une mélodie à partir d’un texte qui n’a rien d’une chanson et c’est peut-être ce relatif confort qui rend leurs albums post-Edwards plus accessibles, plus communs.

J’aime les Manics pour leur légendaire prétention et leur carrière totalement incohérente. C’est un groupe bourré de défauts qui semble ne jamais savoir où il va, un groupe capable de passer de l’innocente mélopée à la noirceur la plus poisseuse et c’est précisément pour cette raison que les suivre au fil des années est si excitant. Dans un an Nicky Wire nous dira sans doute qu’il déteste ce disque et que le prochain sera un mélange entre le garage des années 60 et le folklore péruvien. Quant à nous, nous continuerons d’aduler ces glorieux gallois qui mettent un peu de couleurs et de joyeux n’importe quoi dans un paysage musical franchement morose.

Postcards From A Young Man, en vente le 20 septembre.
Tournée britannique du 29 septembre au 2 novembre (NB : on y sera !)
Manic Street Preachers : site officiel, Myspace.

7 commentaires:

  1. Bon ma petite Chloé, comme tu es trop jeune pour t'en souvenir, les cordes de Hazleton Avenue sont un plagiat (un emprunt, ce que tu veux) de It Ain't Over Till It's Over de Lenny Kravitz (http://www.youtube.com/watch?v=wkURz6H0I0I), d'ailleurs la chose qui m'a choquée à la première écoute, mais j'adore cette chanson (mes préférées restant Some King Of Nothingness et The Future Has Been Here Foreeeeeeeeeeeevaaaaa *ahem*) Le gospel fontionne très bien chez moi, ça me renvoit à Black Book de Blur qui tue sa race.

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  2. Anne-Sophie tu me sauves la vie, cette question existentielle allait me rendre dingue! Merci!

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  3. Je viens d'écouter et effectivement James s'est pas foulé pour le coup!
    Je ne sais pas pourquoi j'avais cherché du côté de Vanessa Paradis, comme quoi j'étais pas loin. :)

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  4. Je ne voulais pas lire vos deux revues avant d'avoir fini la mienne. Maintenant que c'est fait, même si j'ai eu droit qu'à 1800 signes, on se retrouve sur pas mal de choses. Et ça me rassure.

    xxx

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  5. Ma chère Ann', y aura-t-il moyen de lire ta revue un fois publiée? Ca m'interesse.
    Bon sinon à chaque fois tu m'inquiètes, tu disparais sans laisser de trace comme Richey. :)

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  6. Normalement elle sera également publiée sur le site du journal (Hétéroclite). Du coup dès que c'est fait, le 6 Octbre je crois, je t'envoie un lien.
    Oui, mon existence sur la toile est très instable :)

    XXX

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  7. De bien belles chroniques...God saves the MANICS§

    Jarold

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