Quand Alex James a dit “On n’oublie jamais la musique qu’on écoutait à 14 ans”, savait-il que dans mon cas, cela s’appliquerait à son propre groupe ? Blur a en effet été le premier groupe que j’ai suivi, celui qui m’a ouvert les portes de la vraie musique, de la fanattitude, de la presse musicale, de la culture britannique, de la langue anglaise, etc. En gros, sans Blur, je ne serais peut-être pas là, je ne parlerais peut-être pas aussi bien l’anglais, je n’aurais peut-être pas fait des études de traduction, je n’écouterais pas les autres groupes dont je suis très fan. Merci donc Dance Machine 3.
Vous avez bien entendu, je remercie Hervé Noël (ou était-ce son frère jumeau) et Cauet et leur émission et non je ne suis pas bourrée. C’est bien ce soir du 11 juin 1994 que j’ai découvert Blur sur M6 alors que j’attendais *tousse* East 17. Mes souvenirs de ce soir-là étaient plutôt simples (j’avais 13 ans et demi aussi) : la fumée de la clope du bassiste qui semblait lui sortir des oreilles, un chanteur plutôt belle gueule, un guitariste mimi et timide et les cheveux du batteur, mais surtout cette chanson que j’avais enregistrée sur Fun Radio (je n’avais pas de magnétoscope à l’époque) que je ne cessais d’écouter, Girls & Boys. “Maintenant, c’est une chanson pour tous les garçons et les filles” (en français dans le texte, comment je ne pouvais pas tomber amoureuse de ce groupe ?!)
La suite s’enchaîne rapidement durant l’été, j’achète le CD 2 titres de Girls & Boys, l’album Parklife, je découvre Suede dans Hit Machine, j’achète les albums, je commence à acheter des magazines, à les traduire (autant que je peux avec un an d’anglais derrière moi…). Je tombe amoureuse d’Alex grâce à ça : http://www.youtube.com/watch?v=eM9dXPlMPEQ (ah mais il y a des images de Dance Machine dedans après tout !), pour mieux passer du côté Graham en 1997, je vous passe les détails (à moins que je n’en saupoudre le reste de ma review…).
Enfin bref, imaginez mon état quand à 1h du matin le 19 avril 2012, bien au chaud dans mon lit à l’hôtel à Amsterdam (où j’étais pour aller voir les Manics), j’apprends la sortie du coffret Blur21 et surtout son contenu ! Une vraie capsule témoin de mes dernières 18 années et surtout, Showtime en DVD, moi qui avant de pouvoir acheter la VHS sur internet, n’avait qu’une copie de la version passée sur Paris Première début 1996.
Ce coffret très sobre de l’extérieur (simple cube recouvert de tissu bleu roi avec simplement le logo du groupe écrit sur une face) contient les sept albums du groupe (dont les cinq premiers remasterisés par Stephen Street lui-même) accompagnés d’un CD de faces B et compagnie, de quatre CD de raretés du groupe (dont certaines chansons dont on connaissait le titre depuis des lustres), de 3 DVD (Showtime donc, plus la Single Night de 1999, ainsi que le live période 13 au Depot de Londres avec les clips qui n’apparaissaient pas sur le DVD du best of), un livre avec des interviews du groupe et des photos rares ou inédites, la reproduction d’un flyer d’un premier concert du groupe par Graham qui sert de support au code internet pour pouvoir télécharger les mp3 du coffret ainsi que tous les Blurb en pdf (les fanzines édités par le fan club officiel du groupe) et pour finir le 45 tours de Superman, chanson époque Seymour en live.
Sésame, ouvre-toi…
Texte : Ann'So
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