J’ai écouté Singapore Sling pour la première fois il y a trois ans à bord d’un TGV. Il faisait nuit et j’avais déjà vu ce paysage des dizaines de fois mais qu’importe, les circonstances étaient parfaites: l’intro de Sunday Club sonne comme un train qui déraille.
Singapore Sling a toujours été un groupe visuel. Chaque son, chaque choeur s’accompagnent d’une foule d’images joliment sombres, nourries par une vision du monde toujours plus noire derrière leurs Wayfarers.
Depuis toujours, la formule est la même. La voix grave et sensuelle de Henrik Björsson susurre au milieu d’une débauche de guitares tranchantes et hallucinées, un discret tambourin tinte au loin. Bien sûr la comparaison avec les Jesus and Mary Chain est inévitable et j’admets ma paresse mais oublions les références, l’album des islandais est une brillante réussite avec ou sans l’influence des frères Reid.
Le titre d’ouverture I believe, l’excellent Demoniac ou encore Ahead plongent instantanément dans l’ambiance. Les mélodies de Singapore Sling évoquent un romantisme de caniveau, créent un univers fait de trajets nocturnes en Cadillac, de motels miteux et de bars enfumés.
Song For The Spirit, Girl Powder ou encore le lancinant Call Me Trash sont de véritables délices dark et sexy. Les néons cheap des sex shops apparaissent soudain, la moindre note de guitare donne envie de se réfugier dans un club de strip tease glauque et sans âme bref, de quoi alimenter vos rêves de latex. La scène est presque belle, au final.
La berceuse toxique Soul Piece offre un court moment d’accalmie, Make Us A Fire, Last Man On Earth et Martian Arts sonnent moins poisseux, à ce stade la seule lumière à transpercer cette nuit noire semble être celle des phares des voitures sur l’autoroute.
Perversity, Desperation and Death. Le titre de l’album ne ment pas et Singapore Sling ont beau chanter My Life Is Killing My Rock’n’Roll, leur musique se porte à merveille.
Myspace
8MM Musik
Singapore Sling a toujours été un groupe visuel. Chaque son, chaque choeur s’accompagnent d’une foule d’images joliment sombres, nourries par une vision du monde toujours plus noire derrière leurs Wayfarers.
Depuis toujours, la formule est la même. La voix grave et sensuelle de Henrik Björsson susurre au milieu d’une débauche de guitares tranchantes et hallucinées, un discret tambourin tinte au loin. Bien sûr la comparaison avec les Jesus and Mary Chain est inévitable et j’admets ma paresse mais oublions les références, l’album des islandais est une brillante réussite avec ou sans l’influence des frères Reid.
Le titre d’ouverture I believe, l’excellent Demoniac ou encore Ahead plongent instantanément dans l’ambiance. Les mélodies de Singapore Sling évoquent un romantisme de caniveau, créent un univers fait de trajets nocturnes en Cadillac, de motels miteux et de bars enfumés.
Song For The Spirit, Girl Powder ou encore le lancinant Call Me Trash sont de véritables délices dark et sexy. Les néons cheap des sex shops apparaissent soudain, la moindre note de guitare donne envie de se réfugier dans un club de strip tease glauque et sans âme bref, de quoi alimenter vos rêves de latex. La scène est presque belle, au final.
La berceuse toxique Soul Piece offre un court moment d’accalmie, Make Us A Fire, Last Man On Earth et Martian Arts sonnent moins poisseux, à ce stade la seule lumière à transpercer cette nuit noire semble être celle des phares des voitures sur l’autoroute.
Perversity, Desperation and Death. Le titre de l’album ne ment pas et Singapore Sling ont beau chanter My Life Is Killing My Rock’n’Roll, leur musique se porte à merveille.
Myspace
8MM Musik
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