mardi 2 février 2010

These New Puritans - Bush Hall, London, 25.01.10

Aujourd'hui, une review un peu spéciale, et j'espère la première d'une longue lignée. Nous avons en effet décidé de laisser la parole, de façon ponctuelle ou régulière, à des amis, bloggeurs ou pas, qui auraient la chance d'assister à des concerts auxquels nous n'étions pas, afin de vous offrir des articles à l'horizon toujours plus ouvert, et dans des styles différents. Celle qui ouvre le bal n'est autre que notre chère Chloé, aka chlvnbl, qu'on peut également lire ici : http://badxkid.canalblog.com/. La veinarde était à Londres dernièrement, et c'est avec gentilesse qu'elle a accepté de nous raconter un des événements de ce début d'année, le retour live de These New Puritans. Enjoy.


Lundi 25 janvier, Londres sous la pluie. Il est 19 heures quand on se rend compte que le trajet Brick Lane - Shepherd's Bush sera long et qu'on est très probablement déjà en retard pour le concert qu'on attend depuis très longtemps : These New Puritans au Bush Hall. Le trajet en métro est long, et nos coeurs s'emballent déjà. On a les yeux qui respirent l'amour quand on pense que seulement quelques minutes nous séparent des jumeaux Barnett et de leur génie musical.
La salle est magique, de grands murs blancs, des volutes assez classes du sol au plafond, de la jolie moquette et sur la (petite) scène, le backdrop These New Puritans qui nous fait déjà rêver. Il n'y a encore personne quand on arrive, ce qui nous laisse les meilleures places au premier rang.
Après quelques minutes d'attente, un mec se ramène sur scène. Il porte un masque tiki orné d'une énorme barbe en rafia. Le temps de brancher son Mac portable et le voilà à enflammer la scène avec des remix qu'on n'aurait jamais pensé entendre. We Want War de These New Puritans version electro-house, pourquoi pas. George Barnett le regarde du bord de la scène avec un air désespéré. On le regarde en riant. Le temps est long et on comprend alors que Trailer Trash Tracys, censés être la première partie, ne viendront pas. Tant pis, après tout il n'y a que les jumeaux Barnett qui comptent aujourd'hui.
Une bonne heure plus tard, cinq personnes arrivent sur scène. Un cor, un trombonne, un tuba, une clarinette et quelque chose qui ressemble à un énorme hautbois. Les lumières s'éteignent. les premières notes de Time Xone commencent. Le groupe arrive, Jack, George, Tom, mais pas de Sophie. On se rendra compte un peu plus tard que les parties de claviers seront jouées par le quintet sous l'ébahissement général. Presque toutes les nouvelles chansons s'enchainent dans l'ordre de l'album, ce qui nous dérange un peu. Time Xone puis We Want War, un peu plus tard Hologram, Attack Music et Fire Power, et puis Drumcourt, White Chords et 5. Jack Barnett est endiablé, son déhanché nous étonne, nous fait même parfois peur. Il est en transe alors qu'il nous regarde de ses yeux vides. Le public ne bouge presque pas, happé par la beauté de la musique. Certains pleurent (nous, par exemple) parce que le set est beaucoup trop magique pour être réel. Le concert passe à une vitesse incroyable et seulement une chanson de Beat Pyramid est jouée, Swords of Truth, tandis qu'ils nous ont offert l'intégralité de Hidden . Le groupe s'en va en nous laissant sur notre faim alors que le quintet joue 5. La chanson dure une éternité et nous donne les larmes aux yeux. Puis les nouveaux puritains reviennent, des sourires sur leurs lèvres de jolis garçons. INFINITY YTINIFNI clos le spectacle dans le chaos général, le son nous rend tous hystériques et les gens commencent à danser comme des épileptiques.
Puis les lumières se rallument. C'est bel et bien fini. On croise Frederick Blood Royale d'ox.eagle.lion.man qui danse comme un fou sur une chanson de hip hop qui passe dans la salle. Sur les visages, on peut voir que tout le monde a été bouleversé. Heureux d'avoir assisté au premier concert de l'année du groupe qu'on qualifiera surement de groupe de l'année, là-bas, en Angleterre.



Texte, vidéo : chlvnbl
Photos : chlvnbl et Flavju

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